• AVES France, 13 juin 2008

    Les populations de lions déclinent en Afrique, ce n’est pas un scoop. Chasse, braconnage, maladies et territoires de plus en plus restreints... l’avenir ne sera pas rose pour le roi de la savane. Mais à Amboseli, au Kenya, la situation devient dramatique. Moins de 100 lions dans la région....

    Devant le drame qui s’amorce, le National Geographic a décidé de créer un fonds d’urgence pour le grand fauve et a d’ores et déjà alloué 150 000 dollars au Maasailand Preservation Trust. Ces fonds serviront à indemniser les Masaïs dont les animaux domestiques auront été tués par les lions.

    Une centaine de fauves subsistent dans cette immense région. Partout ailleurs en Afrique, les populations de lions sont en déclin. Chasse, braconnage, maladies (dont la redoutable maladie de Carré) et même safaris photos (être constamment mitraillé par une horde de touristes a de quoi déranger...) mettent en péril le lion. Ses territoires se réduisent sous la pression démographique humaine et les proies sauvages ne sont pas suffisamment nombreuses en certaines zones. Comment blâmer Messire lion qui choisit alors de s’approvisionner dans les troupeaux des Masaïs ? Ces derniers ripostent en empoisonnant les lions ou en les tuant à l’aide de lances.

    L’espoir demeure pourtant. Entre 2003 et 2007, 63 lions ont été tués sur les terres des Masaïs. Sur l’un de ces ranches, au cours de la même période, seuls 4 lions ont été tués. Pourquoi ? Parce qu’un système de compensation avait été mis en place.

    Voilà pourquoi le National Geographic veut instaurer le même système à Amboseli. Les conservationnistes Derek et Bervely Joubert rappellent que le lion a un rôle de super prédateur au sein de l’écosystème. Sa présence est signe de bonne santé ; S’il venait à disparaître, cela affecterait l’écosystème dans son ensemble, populations humaines inclues.

    Ces indemnisations seront couplées à une série de mesures parmi lesquelles un programme de sensibilisation et d’éducation pour les populations Masaïs et l’élaboration d’un programme de conservation mené conjointement avec les Masaïs et qui permettrait de fournir des emplois à ces derniers.

    Moins de 30 000 lions vivent en Afrique.Il est encore temps de les sauver.


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  • Terra Nova

    Un zoo de Californie, le California’s Lion Country Safary, décida de faire avoir des petits à la dizaine de lionnes qu’il détenait.
    On sélectionna donc cinq jeunes mâles robustes et vigoureux.
    Mais, ces dames les repoussèrent avec dédain. L’un d’entre eux qui tenta sa chance avec insistance fut même mordu cruellement.

    On leur chercha donc des remplaçants. Faute de trouver des candidats valables, le zoo se rabattit sur un vieux lion tout pelé, acheté à un cirque mexicain, en faillite.
    Le pauvre lion, après toutes ces années, passées en cage, faisait pitié.
    Il était efflanqué, faute d’être nourri correctement et presque édenté. Il boitait et avait peur de tout. Inutile d’être très perspicace pour envisager l’hypothèse de mauvais traitements.

    Avec une telle acquisition, les responsables s’attendaient au pire.

    A la surprise générale, le vieux lion devint la coqueluche de ces dames. Ces dernières se battaient pour jouir de ses faveurs et faisaient assaut d’amabilité à son égard. Pour l’amadouer, elles allaient même jusqu’à lui mâcher sa viande, prenant en pitié sa dentition en mauvais état.

    Avec une telle cour, le vieux mâle retrouva bien vite une seconde jeunesse. Il déploya toute son énergie à les satisfaire et devint infatigable.

    Au total, il concevra 35 descendants en 16 mois avant de s’éteindre paisiblement.


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  • Leur pelage est blanc avec des restes de roux formant des sortes de rayures. Leurs yeux sont bleus. Ils sont en moyenne plus grands que les tigres normaux. Plus rares que les tigres blancs, ils font aussi les frais de la consanguinité et de l'élevage intensif.
    Leur mutation génétique s'appelle le ruffistisme.


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